Administrateur de l’UFC-Que Choisir de la Vienne, Frédéric Siuda vous parle cette semaine de l’étiquetage des produits.

Le7.info

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Mises en place en 2017, les cinq lettres du Nutri-score s’installent peu à peu sur l’emballage des produits alimentaires, malgré un contexte commercial tendu. Le logo aux cinq couleurs, soutenu par l’UFC-Que Choisir, permet d’évaluer d’un coup d’œil la qualité nutritionnelle de nos achats.

Calculée à partir du tableau de valeurs nutritionnelles et des ingrédients utilisés, la note baisse en fonction de la quantité de graisses saturées, de sucres, de sodium, alors qu’elle monte si la proportion des fruits et légumes, de fibres et de protéines augmente. En 2024, le mode de calcul évolue pour encore mieux éclairer les consommateurs.

On pouvait par exemple reprocher à Nutri-score de classer en « B » des sodas light avec des édulcorants, soit mieux que des produits contenant de l’huile d’olive, corps gras par excellence.

La nouvelle formule, plus sévère, permettra d’améliorer la note de certains poissons gras ou d’huiles riches en bonne graisse, au détriment de produits ultra-transformés trop salés ou trop sucrés. De nombreuses marques sont concernées par ces changements d’algorithmes et les industriels disposeront de quelques mois pour mettre leurs emballages en conformité. Mais ces modifications font des mécontents. Ainsi, cette marque qui voit baisser la note de ses biscuits décide de faire disparaître Nutri-score, optant pour un système de « scoring » plus favorable à ses produits. Je vous renvoie au dossier « étiquetage nutritionnel » sur le site quechoisir.org.

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