Aujourd'hui
A l’instar du bâtiment, la rénovation est une nouvelle corde à ajouter à l’arc des compétences des piscinistes. Un véritable enjeu économique pour le secteur, si l’on considère qu’un quart des 3,4 millions de piscines privées françaises ont plus de dix ans.
Combien seront-ils à prendre le risque de manquer le train du progrès ? Aucun, soyons-en sûrs, à l’horizon des deux ou trois années à venir. Qu’ils aient ou non des appétences pour la rénovation, les piscinistes d’aujourd’hui se doivent a minima d’en envisager les bienfaits pour assurer leurs arrières. Et faire en sorte que le parc national de piscines privatives, vieillissant à vue d’œil, ne tombe en décrépitude.
Selon la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP), plus de 800 000 bassins, sur les 3,4 millions répertoriés dans l’Hexagone, auraient dix ans et plus. Un âge critique à partir duquel une inspection générale s’impose. Bingo ! Sur la seule année 2021, précise la FPP, 30% des « vieux » modèles ont fait l’objet de travaux de rénovation. Avec, en tête de gondole des interventions réalisées, le remplacement du revêtement (liner, polyester, PVC…) dans 50,7% des cas, la substitution et/ou la réparation du système de filtration (15,8%) et du système d’injection (11,5%).
La chasse aux économies
Vous en seriez-vous douté ? Plus d’un tiers de ces travaux ont été effectués par les mêmes professionnels qui ont construit ou installé la piscine dix, quinze ou vingt ans auparavant. Une preuve supplémentaire de l’intérêt pour les piscinistes de jouer à fond la carte de la diversification. « Cette rénovation est d’autant plus nécessaire que les modèles d’il y a quinze ou vingt ans sont devenus très énergivores, explique David Chollet, dirigeant de Desjoyaux Poitiers. Le remplacement d’un liner ou d’un filtre peut de fait être l’occasion d’une redéfinition complète des équipements en place. » Passer d’un filtre à sable à un filtre à diatomées, du chlore au brome, des halogènes aux Led... Voilà qui fait faire des économies et sert à mieux appréhender l’avenir.
Et puisque d’économies il est question, pourquoi ne pas envisager d’adapter les dimensions et la forme de votre piscine à l’usage que vous en avez ? Est-ce ainsi bien utile d’avoir à disposition un couloir de nage de dix mètres sur trois si vos préférences vont à des parties endiablées de badminton ou de volley aquatique ? Remonter le fond, combler les espaces superflus... Cela fait aussi partie des modernisations à apporter qui vous feront éviter de grosses dépenses en eau.
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