Qu’est-ce que cela vous fait de pouvoir enfin jouer votre premier spectacle à Poitiers ?
« C’est super cool. C’est la première fois que je le joue en entier à Poitiers, et au Tap en plus !
C’est une belle arnaque de se faufiler entre du théâtre et de la danse contemporaine avec un spectacle de blagues. Je suis content car le public a vite réagi et on a calé une deuxième séance. Maintenant, on va voir si les gens se motivent. »
Le spectacle a-t-il évolué depuis sa création en 2019 ?
« Il évolue un peu tout le temps. Il y a trente minutes qui sont les mêmes d’une représentation à l’autre, mais pour le reste j’ajoute des trucs, je change le début… Et puis ce que je mets sur Internet, je l’enlève du spectacle. »
Sur Internet, on retrouve des extraits mais aussi des podcasts. Vous aimez varier les plaisirs ?
« Varier les plaisirs… et les modes de communication. Internet et les réseaux sociaux m’offrent la liberté de ne pas aller sur des plateaux télé, ce qui n’est pas ma grande passion, et donc de contourner les relais traditionnels. Quant aux podcasts, c’est n’importe quoi ! (sourire) Mais cela me permet de tester des vannes. J’ai passé des heures et des soirées à le faire dans des comedy clubs, jusqu’à cinq fois par jour. Là, avec la tournée, j’ai moins le temps… »
Où trouvez-vous l’inspiration ?
« Dans mes envies du moment. Je peux réagir à l’actualité mais je ne cherche pas à avoir un truc à dire dessus. Vu que je suis seul en scène, que ce n’est pas une pièce de théâtre avec d’autres comédiens, je peux décider au dernier moment. Par exemple, ce soir je vais jouer dans un comedy club et je ne sais pas encore vraiment ce que je vais présenter. En ce moment, j’écris des vannes sur les JO, peut-être que je vais les tester ce soir, ou pas. Peut-être que je les tenterai à la fin du spectacle à Poitiers… J’ai toujours mon bloc-notes ouvert dans mon téléphone. »
Vous y inscrivez des idées pour un deuxième spectacle ?
« La tournée va se terminer au printemps, je commencerai donc à travailler sérieusement ce deuxième spectacle à la rentrée prochaine. J’espère le lancer en janvier 2026. Actuellement, j’écris des petits trucs à côté, pour une BD sur l’écologie, des séries… Je reste dans le registre de l’humour. Je n’ai pas la prétention d’écrire des drames tout de suite, même si je pense que les comédies dramatiques sont les trucs les plus drôles. Faire rire de choses tristes permet de les surpasser. »
Avez-vous un rêve ?
« Je sais que cela se fait d’en avoir un mais non... J’avance, je suis content, mon spectacle est programmé. Pourvu que ça dure, que les gens aiment et qu’ils rigolent, dans des grandes salles ou dans des plus petites, peu importe. »
Le public poitevin aura-t-il droit à une version personnalisée de votre spectacle ?
« Je fais en général pas mal de références à Poitiers, mais le 4 mars je vais sans doute un peu plus développer sur le 8-6. »
Crédit : Fifou
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