Le TTACC 86 en transition

Après le départ de deux de ses joueuses, et avec des moyens financiers limités, le Poitiers TTACC 86 affiche des ambitions mesurées cette saison. Les deux premières journées se sont révélées compliquées.

Chris Ferreira

Le7.info

Le maintien ! Le Poitiers 
TTACC 86 aimerait rester dans la plus haute division française à l’issue de la saison 2023-2024. Le club poitevin a perdu à l’intersaison deux joueuses emblématiques. Présente depuis 2018, Océane Guisnel a rejoint l’Entente Saint-Pierraise. De son côté, après douze saisons au club, Yuan Zheng a raccroché la raquette.

Pour les remplacer, malgré un budget contraint (120 000€), le TTACC a donc misé sur deux joueuses aux profils différents. Sara Ramirez-Bermudez (n°53) a été plusieurs fois championne d’Espagne, elle a évolué à Rennes et Saint-Denis. « Ayant stoppé sa carrière internationale en 2018, elle est à fond avec Poitiers », précise Laure Le Mallet. La coach et championne de France de Pro A 2018 avec le TTACC 86 se réjouit de l’arrivée de Filippa Bergand. « Joker médical la saison dernière à Saint-Quentin », la Scandinave a terminé quatre fois championne de Suède par équipe. Elle a également décroché le titre de vice-championne de Suède en simple en 2021.

Les deux nouvelles recrues épauleront donc Jianan Yuan, n°18 mondiale, six fois championne de France et championne d’Europe en double mixte 2022, et Andrea Todorovic, plusieurs fois championne de Serbie et vainqueure de la Champions League avec Tarnobrzeg.


Un défi à relever

Pour l’instant, aucune hiérarchie n’a encore été établie. Si Jianan Yuan fait figure de leader, derrière, toutes les possibilités restent ouvertes. Laure Le Mallet pourra se forger un avis sur son effectif au fil des entraînements. « Il y en aura deux par jour. Celui du matin sera d’ailleurs plus individualisé. » Concernant les matchs cette fois-ci, une nouveauté est à signaler. « Avant, les joueuses venaient disputer la rencontre et repartaient dans la foulée. Aujourd’hui, elles restent ici. »

Au-delà des conditions d’entraînement, la difficulté se trouve peut-être dans la communication, notamment à cause de la barrière de la langue. Sans oublier un aspect, et pas des moindres : les Jeux Olympiques de Paris 2024 en ligne de mire. « Jianan cherchera à atteindre la meilleure place quand Filippa et Andrea viseront les qualifications. » Un défi de taille à relever, sachant que les Poitevines ont déjà perdu leur premier match, à Schiltigheim (3-1), et le deuxième, à domicile contre Saint-Quentin (0-3). Les joueuses entraînées par Laure Le Mallet vont vite devoir relever la tête !

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