La nouvelle communauté d’agglomération de Poitiers (40 communes) vient de décrocher le label Technopole pour deux ans. Décerné par le réseau Rétis Innovation, ce sésame doit permettre de « faire émerger des projets industriels ou de services innovants à haute valeur ajoutée », dixit Alain Claeys. Concrètement, Grand Poitiers Technopole verra le jour sous la forme d’une association, en avril prochain. Une équipe d’animation dédiée sera constituée pour sensibiliser les différents secteurs de la recherche publique à la nécessité d’essaimer, détecter des projets d’entreprises, les évaluer et leur permettre de s’épanouir ici. Son implantation n’est pas encore tranchée, mais elle doit devenir un guichet unique. « Il faut accompagner ceux qui ont de l’audace, qui inventent », répète à l’envi le patron de Grand Poitiers. L’élu espère que la nouvelle structure sera « opérationnelle à la rentrée 2017 ». Et financée par la Nouvelle-Aquitaine. « Je souhaite qu’elle soit intégrée dans la politique d’animation voulue par Alain Rousset… » CHU, Ensma, Université, entreprises, chambres consulaires, etc. Tout le monde est prié de se ranger derrière la bannière Grand Poitiers Technopole. Même le Département, délesté du développement économique avec la loi NOTRe, mais qui continue d’agir sur la Technopole… du Futuroscope ? Le doute est permis, sachant que le maire de Jaunay-Marigny Jérôme Neveux (UDI) a déjà exprimé quelques réserves. « Je pense qu’il est important de bien coordonner et maîtriser la communication externe, abonde le cadre du Futuroscope. A l’évidence, nous devons nous appuyer en termes d’image et d’attractivité sur la marque Futuroscope et continuer à capitaliser dessus. Réfléchissons bien ensemble à la stratégie que nous souhaitons mettre en place, dans l’intérêt des entreprises et du département… » Suite au prochain épisode.
À lire aussi ...
