Marc-Antoine Lainé

Le7.info

Dans un communiqué adressé à la presse, la Chambre d’agriculture de la Vienne vient d’annoncer la suppression de quatorze postes (trois départs en retraite non remplacés, une non-titularisation et dix licenciements secs). Cette décision, prise dans le cadre du plan d’économie de charges entrepris par la Chambre au lendemain de la session du 25 novembre, vise à « réduire la dépense en masse salariale, qui représente 55 à 60% du budget », comme le précise François Philippe. Le directeur de la Chambre d’agriculture de la Vienne explique vouloir « repositionner la structure sur un avenir positif » et assure que « ce choix n’a pas été fait de gaieté de coeur ». Dans son communiqué, la Chambre indique qu’elle devra « faire face à un risque global estimé à 1M€ » dans les années à venir. Du côté des salariés, la révolte gronde. « On ne s’y attendait pas du tout. Nos élus nous disaient qu’ils avaient réussi à sauver des emplois, qu’ils étaient ambitieux pour l’avenir. Jamais il n’avait jusqu’alors été question de licenciements », déplore Chantal Dehalle, représentante du personnel. « Nous avons le sentiment d’avoir été floués. Tous les salariés concernés par ces suppressions de postes ont été reçus de façon informelle par la direction. Seuls deux d’entre eux se sont vu proposer une solution de reclassement. » Communication, secrétariat, imprimerie, entretien, conseil, documentation… Tous les secteurs sont touchés par le plan de la Chambre, qui reconnaît par la voix de son directeur, qu’il « ne sera pas possible de reclasser en interne ». « Nous avons des pistes en externe, mais toutes les personnes concernées ne retrouveront pas un travail immédiatement », lâche François Philippe. Les salariés devraient se mobiliser dans les prochains jours.
 

 

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