JF. Papineau : "La vidéo nous aurait permis de gagner une demi-heure"

Interrogé sur le rôle qu'aurait pu jouer la présence de caméras dans la rue du Marché, samedi soir, Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique, a répondu qu'elles "auraient permis aux forces de police de gagner une demi-heure".

Romain Mudrak

Le7.info

Le chef de la police poitevine rencontrait les commerçants victimes de saccages, ce mardi en fin d'après-midi. A cette occasion, il s'est dit favorable à la vidéoprotection, comme il l'avait déjà indiqué dans l'édition du 23 septembre de "7 à Poitiers". Une position "partagée par l'ensemble des commerçants présents", selon Alain Debuschère, président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne.

Qu'aurait pu faire Jean-François Papineau en une demi-heure ? "Les CRS ne seraient pas intervenus à temps, répond l'intéressé. Mais ce délai m'aurait permis de ramener plus de policiers sur les lieux. De plus, nous aurions pu exploiter les enregistrements dans le cadre de l'enquête pour retrouver les auteurs des faits."

Il a ajouté : "L'inconvénient de la vidéoprotection est intellectuel et financier. En revanche, elle améliore considérablement la sécurité urbaine."

 Anne Frackowiak, directrice de cabinet du préfet, a rappelé que "ce type de dispositif peut être financé à 50% par l'Etat dans le cadre du fonds interministériel de prévention de la délinquance". Un projet semblable est d'ailleurs en cours d'éxecution à Châtellerault.

"La solution est suffisamment grave pour que l'on ne repousse pas la question de la vidéoprotection à plus tard. Nous allons nous revoir très bientôt", a conclu Alain Debuschère.

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