Sur les traces de Son Goku

Bercé petit par les aventures de Son Goku, le héros de Dragon Ball Z, Yannick Lochon consacre aujourd’hui une partie de son temps libre à la culture manga, à travers des livres, des animés mais aussi des peintures et décors qu’il réalise lui-même.

Claire Brugier

Le7.info

Sa chambre sera bientôt trop étroite pour héberger sa passion pour les mangas. Sur l’un des murs, il a peint Son Goku. Enfant, Yannick Lochon suivait ses aventures sur le petit écran. Aujourd’hui, le héros de Dragon Ball Z veille sur la collection de mangas, de livres, de figurines et de peintures qui s’amoncèlent sur les étagères de sa chambre. Le jeune homme de 22 ans, demeurant à Couhé, a toujours beaucoup consommé de dessins animés mais c’est au lycée, conseillé par des copains, qu’il découvre véritablement le monde des mangas. Aujourd’hui, il lui inspire des tableaux à l’acrylique, sur toile ou sur verre, qu’il expose à la demande, au musée de Brux en juin dernier, actuellement au Beer US à Lusignan et bientôt à l’abbaye de Valence. 
« Au lycée, je n’écoutais jamais les cours, soit je dormais soit je dessinais, sourit le jeune homme. Sauf en arts plastiques ! » Idem en cuisine, son autre passion.

L’ancien élève du lycée Kyoto, à Poitiers, a obtenu un BEP puis un bac pro hôtellerie en 2018. Il est arrivé 4e lors de la finale régionale du concours du Meilleur apprenti de France et, par défi, a tenté -et réussi !- les sélections à l’émission Objectif Top Chef. « Philippe Etchebest est même venu à Couhé ! », s’exclame-t-il.

Il crée des décors

Des problèmes aux poignets l’ont contraint de mettre momentanément en suspens sa carrière de cuisinier. Yannick en a profité pour parfaire sa culture manga, en dévorant des tomes de Naruto, Demon Slayer, Food Wars, My Hero Academia ou encore One Piece, dont le film est sorti mi-août. « Je n’aime pas m’ennuyer », confie-t-il. Depuis peu, il imagine et réalise aussi des décors pour ses figurines, à base de sciure de bois, de bouteilles en plastique, de polystyrène, de gazon synthétique, de « touillettes »… « C’est du recyclage », explique Yannick qui ne néglige aucun détail « pour embellir » Kakashi (un personnage de Naruto) et les autres. Il a même investi dans une imprimante 3D.

Actuellement, sur son chevalet, le jeune passionné donne doucement des couleurs à Rui, un personnage de Demon Slayer. De courtes vidéos qu’il poste sur TikTok (@tableaudart) permettent de suivre en accéléré ses différentes réalisations.

Yannick Lochon exposera à l’abbaye de Valence-en-Poitou lors de la fête de la Tomate&Cie dimanche de 10h à 18h.

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